L’origine de nos cheveux vient de la préhistoire. En effet, ce sont des restes de notre lignée humaine, puisque les homininés comme la plupart des mammifères possèdent une pilosité bien développée pour se protéger du froid. Mais au cours du temps, l’homme a perdu cette pilosité car il se protège du froid avec d’autres moyens (vêtements). Néanmoins notre tête n’est pas couverte donc les cheveux sont restés pour protéger notre tête et surtout le cerveau (organe vital) face au froid. Car, c’est par notre tête que s’échappent la majeure partie de notre chaleur corporelle.
Chaque individu possède entre 100 000 et 170 000 cheveux soit 200 à 300 cheveux par cm carré et faisant environs 80 um de diamètre. La totalité de la surface de tous les cheveux réunis atteints 8 m carré et si on mettait tous les cheveux poussés pendant un an bout à bout la longueur serait de 12 Km ! Nous perdons chaque jours 100 à 150 cheveux.
Comment peut on mesurer le diamètre d'un cheveu ?
C’est dans les follicules pileux que les cheveux prennent racines pour croître ensuite de 0.5 a 2 cm par mois concentriquement ainsi au cours de notre vie une quinzaine de cheveux nais dans chacun des follicules.
Le cheveu est nourri grâce aux capillaires sanguins, il fixe des molécules circulant dans le sang comme les médicament. Le cheveu peut donc servir comme control antidopage. Le cheveu lutte contre les agressions extérieur grâce au sébum, liquide légèrement huileux produit par la glande sébacée.
Schéma
Le cheveu peut donc servir comme control antidopage.
Par exemple : lors du procès Festina, il a été démontré que
les cheveux pouvaient être une source d'information importante sur la
consommation de substances dopantes. Ceux de Laurent Brochard, qui les portait
longs, ont révélé son programme de dopage sur 2 ans !
Cette méthode a aussi été utilisée dans l'affaire Cofidis en 2004.
Certes, le coût du dépistage capillaire est plus élevé que celui du dépistage
urinaire. Mais son efficacité beaucoup plus redoutable car il montre également
la prise de substances hors période de compétition.
Cette méthode est reconnue par la justice depuis 1991 mais certaines molécules,
trop grosses, ne passent pas dans les cheveux donc toute les substances ne se
retrouvent pas dans le cheveu.
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Napoléon et l'arsenic |
En situation « normale », l’arsenic n’est pas totalement absent de notre organisme. Selon les évaluations scientifiques, et abstraction faite de quelques différences minimes – de 0,03 à 0,65 nanogramme par milligramme. On considère qu’un sujet a été exposé –de manière chronique et répétée à l’arsenic lorsque ses cheveux présentent une concentration égale ou supérieure à un nanogramme par milligramme.
Exception faite de la mèche dite « Las Cases », coupée le 16 octobre 1816, les quatre autres mèches analysées par le docteur Pascal Kintz ont été coupées le lendemain du décès de l’Empereur : ce sont les mèches dites « Vignali », « Lady Holland », « Noverraz » et « Marchand ».
Les analyses ont été faites par l’Institut de médecine légale de Strasbourg, toutes les mèches ont été utilisées dans leur totalité, sans que les cheveux aient été préalablement coupés par tronçons. L’analyse est faite grâce à : La spectrophotométrie d’absorption atomique électrothermique
Résultats de l'analyse des cheveux de Napoléon
Grâce au tableau on peut remarquer des différences elles sont dues :
-premièrement au fait que les concentrations de l’arsenic varient selon la zone où les cheveux ont été prélevés : chez un sujet sain, ces doses sont de 0,35 ng/mg dans des cheveux prélevés sur le vertex, de 0,43 ng/mg sur la zone frontale, de 0,31 ng/mg dans la nuque et de 0,46 ng/mg sur la zone temporale. On retrouve logiquement ces différences dans le cas d’une exposition chronique à une substance toxique.
- ensuite les échantillons analysés n’étaient pas tous de la même longueur ; ils n’ont donc pas incorporé les mêmes quantités d’arsenic.
- Enfin, et sans qu’il soit possible de le vérifier, certains des cheveux coupés pouvaient être en phase « anagène » et d’autres en phase « catagène », phase « d’inertie» au cours de laquelle le cheveu, sur le point de tomber, n’ingère plus aucune substance.
Les cheveux analysés montrent des concentrations de 7 à 38 fois supérieures au seuil d’exposition
Mais napoléon n’a pas forcément été contaminé car d’autre mise en contact possible avec l’arsenic sont a prendre en compte
L’élasticité du cheveu est principalement une caractéristique génétique. Mais avec l’age l’élasticité diminue tandis que l’humidité l’augmente. Les cheveux ne sont pas tous pareil suivant l'origine: le cheveux africain par exemple casse sous une traction de 60 grammes après un allongement de 40% c’est la plus fragile alors que le cheveux asiatique supporte 100grammes avec un allongement de 55% c’est le plus solide. Le fait que les cheveux soit plus lourd une fois mouiller montre que malgré que le cheveu est hydrophobe il est perméable. Un cheveu hydraté lui permet d’absorber 30% de sa masse et mouillé il peut gonfler de 20 à 30 % tout en s’allongeant d’environs 10%. Le cheveu e abîmé peut atteindre 45%, sa longueur peut alors augmenter de 2% et son diamètre de 15% à 20%!
La résistance à la traction est de 50 à 100 milinewtons par cheveu soit 5à 10 gramme. Donc 200cheveux peuvent porté 3 Kg et une chevelure (constituée de 100 000cheveux) peut théoriquement supporter 10 tonnes si le cuir chevelu pourrait résister.
La solidité du cheveu vient de types de liaisons entre les chaînes polypeptidiques différente.
Il existe des attractions électrique entre parties de chaîne chargées négativement (groupement carboxylate R-COO-) et des parties chargées positivement (groupement ammonium R’-NH3+). L’attraction se déroule principalement en milieu faiblement acide (pH environnant de 4). Lorsque le cheveu est mouillé les liaisons ioniques sont rompues car les cations R’-NH3+ deviennent neutres. La chaîne de kératine gonfle et s’assouplie.
Le cheveu est une fibre naturelle très solide tandis que son épaisseur reste inférieur a un dixième de millimètre. La mise en plis ou le brushing s’effectuent plus simplement sur des cheveux mouillés car ceux-ci sont plus élastique donc sont plus facilement transformable.
Beaucoup de femmes souhaitent avoir les cheveux lisse.
20 % des femmes française ont des cheveux rebelles, ondulés où frisés.
Le cheveu tient sa forme des chaînes de kératine, responsable de la solidité des cheveux. Ce sont des liaisons entre les chaînes de kératine qui assure l’élasticité du cheveu. Une des liaisons est le pont dissulfures qui correspond à une liaison entre deux atomes de soufre. Pour changer la forme des cheveux il faut changer ces liaisons par des réactions chimiques l’oxydation ou de réduction. On rompt les ponts dissulfures avec des agents réducteurs présent dans les soins capillaires. Le cheveu acquière une plasticité qui permet d’étirer (lissage) ou au contraire d’enrouler sur des bigoudis pour donner une forme ondulée aux cheveux. Le cheveu mouillé est plus élastique que le cheveu sec, il se déforme plus facilement. Les produits fixant la coiffure (laques ou sprays) contiennent donc des agents protecteurs qui maintiennent la déformation du cheveu et qui évite la réhumidification qui pourrait détruire la rigidité acquise lors du séchage. La duré de maintien de la déformation dépend de la nature du cheveu, des conditions extérieur et du temps de retour à un état thermodynamique plus stable.
Le lissage et la permanente
ont des procédé similaire : une rupture des ponts dissulfures pour permettre une
nouvelle mise en forme et une oxydation qui va reconstituer les ponts
dissulfures pour donner des propriétés de tenue aux cheveux.
Le cheveu présente une autre propriété, durant l’élongation il conserve
pour un moment du moins la forme qu'on lui donne. Par exemple si on enroule un
cheveu autour d'un stylo et qu'après quelques heures on enlève le stylo, le
cheveu conservera la forme bouclée. On appelle cela, la plasticité du cheveu.
Avec l'eau et la chaleur, cette propriété permet de modifier provisoirement la
forme du cheveu en utilisant, c’est le principe du brushing.
La couleur des cheveux fait partie de notre patrimoine génétique, c’est un caractère héréditaire. En effet la couleur des cheveux est liée à la qualité, la couleur, les dimensions et la répartition des pigments de mélanines dans le cheveu.
En France 50% de la population est châtain ; 20 % avec les cheveux gris ; les blancs et les noirs sont 10%, les bruns et les blancs 2.5%.
Les blonds ont la densité de cheveux la plus élevé 750 cheveux / cm 2 suivi par les châtain et les roux respectivement 620 et 500/ cm2. la décoloration chimique a des conséquence : cheveu plus cassant et plus rêche.
En France 50% de la population est châtain ; 20 % avec les cheveux gris ; les blancs et les noirs sont 10%, les bruns et les blancs 2.5%. (Les blonds ont la densité de cheveux la plus élevé 750 cheveux / cm 2 suivi par les châtain et les roux respectivement 620 et 500/ cm2. la décoloration chimique a des conséquence : cheveu plus cassant et plus rêche. Les colorations dans les salons de coiffure sont considérées sans risque car on ne dénombre pas plus d’un cas d’allergie cutanée pour 100 000.
Les cheveux sont exposés à de nombreuses agressions extérieures et peuvent devenir secs, cassants, ternes au contact de l’eau ou du soleil. Les coiffer trop brutalement, trop les peigner, les tresser régulièrement ou encore les produits de friction peuvent être à l’origine de chute de cheveux. Les cheveux fourchent à cause de shampoings trop détergents, de l’eau de mer qui brûle, du chlore des piscines et des brushings répétés. Les cheveux sec le sont souvent à cause de l’hérédité mais aussi à cause du froid, du vent, du soleil, de la mer, des soins capillaires inadaptés, colorations permanente. Les cheveux fin et cassant sont sans volume ni tenu et sensible aux agressions du cuir chevelu. Le cheveu est naturellement lubrifié par une fine couche de sébum, produit par les glande sébacées. Sous l'influence de facteurs hormonaux, il peut arriver que la production de sébum augmente de façon anormale. Le cheveux sera donc gras et se salira plus vite.